Parr et un paquet de "Froot Loops" !
Hier, nous étions le 12 mai 2011. Il faisait froid, mais plutôt beau. Aujourd'hui nous sommes le 13. Un certain vendredi 13. Vous savez ce fameux vendredi 13 où souvent quelques nanas et une poignée de quarterback(s) (très agaçants) se font exploser littéralement la tête avec une ceinture brune par un fou furieux portant un prénom dont je tairai le... prénom ? Bref.
Hier, je suis allé voir l'exposition "The Goutte d'Or" de Martin parr à L'Institut des Cultures d'Islam à Paris.
Là-bas, j'ai vu de jolies photos des habitants du quartier de la Goutte-d'Or, bu du Fanta citron frappé ;
The Coca-Cola Company ©
...dans une jolie cannette, regardé mon amie dans les yeux (une amie magnifique avec des yeux en amandes), mangé un Bueno, regardé les photos et un documentaire sur Martin Parr.
Martin Parr, Magnum Photos / Kamel Mennour © 1992
Martin Parr "est fasciné par le quotidien ordinaire" et moi je suis fasciné par un ordinaire quotidien. Nous marchons dans le quartier de Château Rouge. Les gens sont bruyants. Trop ! Je ne vois pas de pigeons ? Je regarde mon amie. Soudain, j'ai l'idée de déposer ma candidature dans un vieux cinéma de quartier vers Château d'Eau.
Je dépose mon CV et une lettre de motivation "formatée", puis regarde mon amie qui se prépare une roulée. Je n'ai jamais trouvé cela élégant chez une femme.
Mon amie fume donc une roulée. Je la ragarde. Il fait beau mais il fait froid - au moment où j'écris ces quelques mots, j'écoute sur Deezer le nouvel album de Mondkopf, "Rising Doom" :
Fool House © 2011
Puis, la nuit tombe. Après avoir fait l'amour, nous nous plongeons sous les draps devant un Mac. Elle s'endort vite. Moi, les yeux qui tombent dans un trou abyssal, devant le mauvais film Thérapie de couples, je vois Vince parlant de "Froot Loops". Froot Loops ?!!!
Là, un arc-en-ciel dans la gueule, les yeux colorés, du rouge, du vert, du violet, du bleu et du jaune dans l'hippocampe, un Zippo qui s'enflamme dans une de mes mains, le ventre qui se contorsionne, une idée ou deux, sans vraiment y croire finalement, je me dis : "Il faille que j'introduise cette marque de céréale dans mon projet de court-métrage".
Salement arbitraire, finalement...
Kellogg's © 2011
Pierre FEYTIS © 2011